Un an après sa création, Médecin Pour Demain continue son combat, pour mobiliser, fédérer, informer les médecins, pour défendre notre métier.
Quelques informations :
- Certains syndicats ont ou vont avoir rendez-vous avec le nouveau Ministre de la santé, Aurélien Rousseau, sans doute en vue des futures négociations conventionnelles. Dès que nous aurons une date, nous vous tiendrons au courant.
- Le sondage de l’été de Médecins pour Demain est terminé. Le but était d’avoir vos avis sur les prochaines actions à mener. Nous vous tiendrons informés des résultats !
- Concernant les contrôles des arrêts de travail dont certains médecins sont victimes actuellement, nous vous rappelons que nous avions fait un flash MPD à ce sujet, disponible ici (Réflexe en cas de conflit avec l’Ordre ou la CPAM, par le Dr Moktaria ALIKADA). Et un rappel concernant les syndicats : syndiquez-vous ! Ce sont les syndicats qui peuvent vous défendre dans ce genre de procédure. Les COMELI (collectifs de médecins libéraux) peuvent vous être utiles également. Ce sont des collectifs locaux qui fleurissent un peu partout en France. Il regroupent des médecins libéraux qui signent des chartes de solidarité pour se défendre mutuellement en cas de problème.
- Enfin, nous vous rappelons l’appel à la grève illimitée qui débutera le 13 octobre 2023. Pourquoi cette date ? C’est d’abord la date du passage de la loi Valletoux au sénat, c’est également la période où les négociations conventionnelles auront surement repris. Et cela peut également avoir un impact sur le vote du budget de la sécurité sociale. Le but est que cette grève soit efficace et dure plusieurs jours. Malheureusement, si les négociations n’aboutissent pas ou sont peu favorables, les médecins risquent de se « radicaliser » dans leurs actions, ce qui serait compréhensible. C’est donc également la dernière chance pour le gouvernement et la CNAM de renouer le dialogue avec la profession.
Nous rappelons que l’objectif principal de Médecins Pour Demain lors des négociations reste le tarif de consultation à hauteur de la moyenne européenne soit autour 50€. Nous rejetons la ROSP et le forfait structure. Ces forfaits sont invérifiables, leur calcul reste obscur et n’apportent rien en terme de santé publique, ou d’amélioration de l’accès au soin. Nous demandons également l’augmentation du forfait médecin traitant, seul forfait incitatif pour de nouvelles installations et dont le calcul est transparent.
Faites pression au maximum !
Bloquez vos agendas !
Le but est de faire réagir (à temps) nos dirigeants, pour une convention juste pour les patients ET les médecins.
Bonsoir à toutes et à tous,
Vous allez encore me trouver ronchon et même franchement pessimiste . Mais essayons de voir au delà des déclarations provocatrices à notre encontre.
Je vous le répète au risque de vous lasser, ces attaques sont destinées à purger le monde libéral pour nous pousser vers les structures collectivistes voulues par les fonctionnaires planificateurs du ministère et des ARS. Une fois appâtés par les subventions ( FMT, ROSP etc…) ou le salariat, notre activité sera regulée et automatisée puis dégradée en tâches répétitives et ingrates au service du vampire administratif. Pour nous soumettre il fallait d’abord nous appauvrir. Pour nous tenir il nous imposent des normes de travail et des objectifs inaccessibles. Pour nous réduire en esclavage ils ont jeté les bas morceaux de notre profession à ceux qui brûlent de nous supplanter et de nous ravir la confiance des patients.
Il n’y a rien à attendre ni du ministre, ni des syndicats, ni de l’Ordre qui ne fait que courber l’échine comme un laquais.
Les politiques et les fonctionnaires de toutes sortes, aussi inutiles que coûteux, ne cherchent qu’à nous liquider. Leur but est d’instaurer le communisme médical dans lequel le camarade médecin exécute docilement les instructions du parti sous l’œil attentif de big brother médical. Le meilleur des mondes médical qu’ils préparent ne s’appelle plus goulag mais CPTS. L’ARS à remplacé le komintern et la CNAM le commissaire au peuple médical. Je n’exagère rien, j’analyse lucidement ce que je pressens pour notre avenir. Inutile de tomber dans le piège du compromis et de la négociation, tout est déjà décidé.
Il est donc difficile de continuer et de prendre une décision.
Si on reste dans le système conventionnel il faut sortir de toutes les structures collectives et calibrer son activité pour qu’elle soit ou qu’elle redevienne rentable sur plan horaire et financier. N’oublions pas que pour aimer notre métier il faut aussi qu’il nous permette de gagner notre vie. Ne culpabilsez jamais pour ça. Jusqu’alors le montant de la consultation constituait des…honoraires ( comme honorer ! ) . Malgré l’absence de vraie revalorisation essayons de reconquérir cela.
Sinon c’est le secteur 3. Je pense que pour basculer il faut peut-être complément d’activité ( échographie par exemple ) ou une autre activité à côté. Là encore il n’y a pas à se sentir coupable. Nous ne sommes pas DRH de cas sociaux. Passer en secteur 3 n’exclut pas nos devoirs d’humanité mais pas à nos frais… on voudrait nous transformer en assistantes sociales en blouse blanche qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
A chacun de voir l’avenir mais je pense qu’il n’y a pas d’autre voie que ces deux là. Sinon le piège va se renfermer sur notre espèce en voie de disparition…
Confraternellement.