Ce qui pourrait se passer pour la médecine libérale si rien ne bouge


Ce que propose le gouvernement via les négociations conventionnelles :


Evolution de la tarification :
RATTRAPAGE de l’inflation (30€) sans
AUCUNE REVALORISATION, et
CONDITIONNEE par des contre-parties (augmentation de la patientèle, augmentation du temps de travail…)

DONC

Obliger les médecins à faire un choix :

Diminuer le temps de consultation (car plus de patients, journée de 24h inextensibles)
Pérennité incertaine des cabinets médicaux : si les médecins priorisent un temps de consultation correct (augmentation charges dues à l’inflation non compensées par l’augmentation de la consultation)
– Augmenter toujours plus le temps de travail : Risque d’épuisement professionnel

Face à l’échec de ces « négociations », le ministre de la santé a jugé les médecins d’« IRRESPONSABLES »


Ce que demande « Médecins pour demain » (en plus de la diminution la charge administrative et de la disparition de certains forfaits non liés aux soins)


Une REVALORISATION du tarif de la consultation REMBOURSEE

→ Attractivité de la profession
→ Investissement matériel et humain

CONSEQUENCES

– Plus de médecins installés / pérennité des cabinets médicaux installés
Moins de patients sans médecin référent, sans épuiser les médecins s’investissant déjà « au-delà du raisonnable » (54h / semaine en moyenne)
Rendez-vous plus rapides, moins de risque de perte de chance ou de complication

EN BREF, UNE MEDECINE DE QUALITE REMBOURSEE

Refusée en bloc par le gouvernement qui considère cette approche comme un « chèque en blanc«  à des médecins « irresponsables »


Risque d’évolution en cas de blocage durable des discussions


1. Départ des médecins libéraux, faute de pouvoir gérer leur cabinet (Augmentation des charges dues à l’inflation, recettes identiques)
→ Baisse de l’offre de soins

2. Salariat des médecins Bien loin des 54 h / semaine des libéraux 
→ Baisse de l’offre de soins

3. Baisse de la qualité des soins
L’augmentation de la cadence de consultation nécessaire à la survie financière des cabinets entrainera une perte de sens
→ Diminution de l’investissement du médecin (burn-out)
→ Diminution de la qualité d’écoute (pré-requis indispensable à toute médecine de qualité)

4. Déconventionnement
Liberté pour le médecin de fixer ses tarifs et ses conditions d’exercice.
Remboursement minime par la sécurité sociale à 0,61 € alors que vous avez cotisé et que vous consultez un médecin diplômé d’état…
Médecine de qualité mais NON REMBOURSEE

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